Né en 1959, à Londres. Après des études aux Beaux-Arts à Leeds University, Grande-Bretagne, s'installe en France.

Son travail plastique traite de l'histoire contemporaine, de l'écriture et de la transmission de cette histoire. Il souhaite que sa peinture stimule une réflexion sur le monde contemporain et la représentation qu'on en fait.

Plasticien et photographe, il expose depuis 1989 en France et à l'étranger.

Collaborateur de Fest'Africa à Lille pour le projet "Rwanda : Écrire, filmer, peindre par devoir de mémoire".

Collaborateur et animateur de l'Afrika Cultural Centre à Johannesburg en Afrique du Sud.

En 2002 il était artiste en résidence en Guadeloupe, invité par le Conseil Général de ce département. À la fin de la résidence, il a réalisé l'exposition : "Fragments d'une Histoire de Demain", qui traite du lien entre l'esclavage, le colonialisme et la mondialisation.

Création d'affiches de films, "Fools", 1997, "Silmandé", 1998, "Edvard Munch", 2004, "Retour à Gorée", 2008, etc.

Également photographe, a publié des reportages sur l'Afrique du Sud, la reconstruction du Rwanda, le retour des réfugiés Libériens.

Il se place en dehors d'un art complaisant et décoratif. Il voit dans l'art un moyen privilégié de s'exprimer et d'informer, bref de porter un regard sur le monde qui nous entoure. Il ne suffit pas simplement de se faire une place dans la société, il faut également s'efforcer de peser sur le cours de l'histoire.

L'interrogation ne devrait pas être tournée sur elle-même, mais ouverte aux domaines sociaux, l'art en lui-même demeurant un domaine social assez restrictif et marginal. L'oeuvre ne fabrique aucun sens stable autre qu'une question.

Militant anti-apartheid au temps de l'apartheid en Afrique du Sud, il tente d'intégrer cet engagement politique dans sa recherche plastique qui se situe dans un courant de figuration critique.

Auteur du projet en cours : "Le Jardin de la Mémoire" sculpture mémorielle sur le génocide rwandais soutenu par l'UNESCO et les associations de la société civile rwandaise. Il s'agit d'un jardin composé d'un million de pierres portant chacune le nom d'un disparu. Elles seront placées par les familles ou les proches des victimes du génocide. Ce projet, qui devrait être réalisé pour avril 2004, dixième anniversaire du génocide, se construit avec les principaux collectifs rwandais de rescapés, Ibuka, Pro-femmes et d'autres associations de la société civile rwandaise.

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